Là-bas peut être

 

Opéra en 3 actes

 

 

 

 

 

Création mondiale en Janvier 2003

(éditions Hapax)

Commande du ministère de la culture

 

 

 

 

 

 

 

 

SYNOPSIS

 

ACTE 1

 

Harmonie, adolescente d'aujourd'hui, vit dans une grande ville du nord de la France.  Ce soir-là, elle s'apprête à rejoindre son petit ami, Raphaël, pour une rave-party.

Harmonie est une jeune fille en apparence sans problème, pourtant, ces derniers mois, un étrange personnage est venu hanter ses rêves chaque nuit, et lui souffler d'étranges secrets. Ce personnage dit être un grand vent venu d'Afrique, se nommant "Harmattan".

Troublée, Harmonie fait part de ces étranges rêves à Raphaël, son petit ami depuis plusieurs mois. Celui-ci tente de la rassurer sans succès.

Pourtant, Harmonie sent bien que le temps est venu de partir en quête de ses racines : adoptée en effet depuis son plus jeune âge par un couple d'occidentaux, son pays d'origine, l'Afrique, semble l'appeler.

Une nuit que le grand vent vient une nouvelle fois la hanter, déjouant l'attention de ses parents, elle fait un rapide bagage et quitte la maison familiale.

Bien décidée à partir en quête de ses origines, Harmonie met le cap sur Marseille.

 

ACTE 2

 

A Marseille, Harmonie va vers le port et trouve un bateau qui embarque à l'aube vers l'Afrique.

La nuit est longue. Errant dans la ville, Harmonie est habitée par le doute : doit-elle vraiment partir ?

Mais toujours l'étrange vent veille, semblant la guider vers son destin. Finalement, elle écrit une lettre à Raphaël, lui disant que peut-être elle ne reviendrait pas, qu'il ne l'attende pas.

Elle poste la lettre tandis qu'au loin résonne la sirène du navire.

Dans le jour naissant, Harmonie vogue déjà vers l'Afrique.

Enfin, Harmonie débarque sur la terre de ses ancêtres. Partout le sol desséché semble rendre l'âme.

Dans les champs, sur les marchés, on danse "la danse de la pluie".

Harmonie parvient enfin non loin du "village" de sa naissance.

En fait, elle découvre une grande métropole de près de 3 000 000 d'habitants. (Afrique équatoriale, côte ouest)

Perdue, elle erre un moment dans la ville, se souvenant de la lointaine Europe, de ses parents et de Raphaël.

Alors qu'elle est sur le point de tout abandonner, s'avance une silhouette qui ne lui semble pas inconnue : il s'agit d'un africain, ancien musicien de jazz qui a fait le tour du monde et qui est revenu vivre, il y a quelques années, sur la terre de ses ancêtres.

Mais cet homme ressemble étrangement au "vent des rêves d'Harmonie". Il la conduit loin de la ville, au village de sa naissance.

 

ACTE 3

 

Là, Harmonie découvre le ciel qui l'a vue naître, apprend ses origines, tandis qu'Harmattan, "le vent qui rend fou", souffle.

Une brume épaisse se lève alors.

Harmonie, guidée par l'homme, découvre la maison de sa famille et l'histoire de sa naissance.

Harmonie est heureuse de sentir enfin battre le cœur de ses racines tandis que la pluie salvatrice tombe sur le village. On fête cela. L'homme ce soir-là, demande à Harmonie de ne pas repartir.

Harmonie ne sait que faire.

Dans la maison des ancêtres, Harmonie fait un rêve qui l'emmène au pays des morts et sur l'ancien continent où Raphaël l'attend.

Quoi qu'elle fasse et malgré les charmes du sorcier, le souvenir de Raphaël ne peut s'effacer.

 

Harmonie rentrera-t-elle en Europe ou restera-t-elle au "pays" vivre une autre vie ?

 

 

Emmanuelle Marie

 

ARGUMENT

 

Une ville, un jeune homme, une jeune fille noire en quête de ses racines, de l'amour, la mer, Marseille, le port, des rue désertes, errance dans la nuit, des danseurs, un chanteur jouant de l'accordéon, un autre rollerman, une traversée en mer, le sable , le vent, la brume des sables, ce vent qui rend fou, des légendes, des rêves, l'Afrique, l'Afrique des rythmes, des percussions, un quintette a corde, une clarinette, un cor, une trompette et un synthétiseur.

De quoi faire rêver un compositeur pour un spectacle d'une heure environ, un compositeur qui aimerait faire rêver des ados a travers cette belle histoire en forme de spectacle qui serait ni vraiment un opéra, ni tout à fait un ballet.

 

Graciane Finzi

 

DISTRIBUTION

 

Musique: Graciane Finzi

 

Livret: Emmanuelle Marie

 

Orchestre national de Lille

 

Direction: Fayçal Karoui

 

Mise en scene: Serge Bagdassarian

 

Chorégraphie: Cyril Viallon

 

Scénographie, animation vidéo: Philipe Hollevout

 

5 chanteurs et 4 danseurs

 

PRESSE

 

Liberté 62

 

- « Là-bas, peut être »

 Entre légende et rêve, entre voyage et rencontre « Là-bas, peut être », est un voyage initiatique d’une jeune adolescente qui, de l’Europe à l’Afrique, s’interroge sur ses racines.

 

La voix du nord 19 et 20 janvier 2003

 

- Depuis vendredi, « Là-bas, peut être », le premier opéra pour adolescents, est sur la scène du Grand Bleu a Lille.

Le beau voyage d’Harmonie…

Isabelle DEMEYER

 

Nord Eclair 14 janvier 2003

 

- Bien plus qu’un opéra…

De l’émotion. Dans la voix d’Emmanuelle Marie, jeune auteur ; dans la main de Graciane Finzi, compositeur, qui sert la sienne. Toutes les deux signent, livret et musique, un opéra contemporain pour adolescents intitulé « Là-bas, peut être », une superbe aventure en région, une rencontre… lumineuse, dirai Emmanuelle.

C.R.

 

Nord Eclair 21 janvier 2003

 

- Au Grand Bleu puis au Nouveau Siècle à Lille

L’opéra comme un beau voyage.

« Je fais le pari que les adolescents sortiront du spectacle en ayant aimé, découvert quelque chose », lançait la compositrice Graciane Finzi quelques jours avant l première. Ils sont en tout cas nombreux, depuis vendredi, à saluer au Grand Bleu la création de « Là-bas peut-être ».

C.R.

 

 

 

Liberté 62 (du 17 au 23 janvier 2003)

 

- "La-bas, peut-être", un opéra pour adolescents

 

Graciane Finzi compositrice, a l'habitude de s'entretenir s sur la musique en général. Tout est dans le contact, no naturel, direct, non conventionnel basé sur des références précises, en l'occurrence son travail sur "La-bas, peut-être", d'après un texte d'Emmanuelle Ma­rie. La leçon d'opéra de Graciane Finzi, pourrait­-on dire, commence par une définition des genres

musicaux et de leur implication dans la mémoire, la vie, l'amour. 'Là-bas, peut-être' est à la base de cet exercice particulier pour les adolescents ; cet opéra sera donné dons plusieurs villes du Nord/Pas-de-Calais et sera l'occasion d'une nouvelle rencontre entre un public spécifique et l'opéra, un genre qui dépasse tous Les .1 es clivages culturels, Coller au plus près des événement-,, musicaux de surcroît, présente un réel effort de pédagogie. Pourquoi a-ton l'habitude d'écouter du rock, de la world music, dure reggae, du jazz ou de la musique classique. Aujourd'hui un musicien ne peut séparer toutes ces réalités et c'est à parfit de  son expérience que Graciane Finzi ne peut admettre aucune ségrégation.

La conjugaison du moderne et de l'ancien n'est pas une simple formule de style, car les moeurs et la vie musicale sont très liées. Un opéra pour adolescents doit tenir compte de tous ces paramètres, car le texte véhicule la musique et vice-versa.

Le 'Grand bleu', théâtre pour la jeunesse, a suscité la rencontre de Graciane Finzi avec des orlistes de la région, Emmanuelle Marie, pour le livret, donc, et Serge Bagdassarian, pour la mise en scène.

Expliquer la musique, c'est la rendre plus proche, en montrant une à une toutes les influences, vacalés et instrumentales. La façon d'opéra clé Graciane Finzi, parce qu'elle s'appuie sur une réflexion, fait participer tous les jeunes à la plus belle des notions et des valeurs humaines, l'émotion. Une émotion lui vue 'd'ici' ou de "là-bas' rapproche les peuples.

Pierre Pirierros

 

- « Là-bas peut-être» commence aujourd'hui au Grand Bleu

 

L'opéra pour ados

 

 «C'EST presque très bien. Il ne manque plus que l'intention. Sois plus viscéral. » Veille de pre­mière sur le plateau du Grand Bleu à Lille. Ultimes ré­pétitions de Là-bas peut­-être, opéra pour adolescents de Graciane Finzi sur un li­vret d'Emmanuelle Marie. Le chef, Fayçal Karoui, donne quelques indications à San­drine Tome (Harmonie) et Josselin Michalon (Harmat­tan). Le compositeur suit la partition, crayon-gomme à la main, un peu plus loin, l'auteur écoute et observe mais ne dit rien. En soirée, on `refera un filage complet. Les représentations com­mencent aujourd'hui (14 h 30 pour les scolaires, 20 h pour le public). L'opéra sera donné dix fois (six au Grand Bleu, une au Nouveau Siècle puis à Calais, Armentières, Boulogne-sur-Mer).

Singulière et belle aventure que cette partition écrite à quatre mains par le compositeur en résidence auprès de l'Orchestre national de Lille et une jeune romancière de Boulogne. Parce qu'il est le fruit d'une coproduction intelligemment menée entre trois structures qui comptent dans la région, l'ONL, le Grand Bleu et la Clef des chants, association de décentralisation lyrique en région, qu'il associe de jeunes talents d'ici (Serge Bagdassarian pour la mise en scène, Cyril Viallon pour la chorégraphie, Philippe Hol

levout pour la scénographie et les costumes). Mais aussi parce qu'il s'agit, sur une commande d'État d'un beau pari et sans doute d'une première : celui de proposer un opéra aux ados, public donné comme le plus difficile, le plus réticent, le plus farouche.

Là-bas peut-être raconte une histoire d'aujourd'hui, d'immigration, de racines. Le décor, la ville, la banlieue, avec sa violence et ses couleurs, ses rythmes et ses codes. Le livret n'est pas en vers, la musique, de l'avis de son auteur, pas facile à jouer. Pari de plaire aux ados sans les brosser dans le sens du poil.

Jean-Marie DUHAMEL

 

- La gazette nord pas-de-calais du 15 au 17 janvier 2003

 

Opéra contemporain

 

A l'occasion de la résidence de la compositrice Graciane Finzi, Jean-Claude Casadesus et l'Orchestre national de Lille ont voulu porter l'art lyrique au plus près des jeunes. En collaboration avec le Grand Bleu et La Clef des Chants, ils sont ainsi à l'origine d'un opéra tout à fait inédit à destination d'un public d'adolescents. Si, en matière de création musicale, la préoccupation est marquée depuis plusieurs années par une attention aux plus petits, les adolescents semblent rester éloignés des propositions des différents acteurs culturels en dehors de la sphère des musiques actuelles.

Voyage initiatique

Résolument nouveau et signifiant pour ce public prêt à toutes les découvertes, le livret de la jeune auteur et comédienne Emmanuelle Marie, originaire de Boulogne-sur-Mer, invite au voyage initiatique d'une jeune fille d'origine africaine partie en quête de ses origines. Harmonie est donc une adolescente vivant avec sa famille d'adoption dans une grande ville du Nord. Une nuit de grand vent, elle décide de faire ses bagages et de mettre le cap sur Marseille, première étape d'un voyage qui la mènera sur la terre de ses ancêtres. Les dialogues, concis et efficaces, se font l'écho d'une situation concrète, tout en s'inscrivant dans un univers onirique qui offre à la musique un espace de liberté transcendant les sentiments des personnages.

L'écriture de Graciane Finzi s'inspire des influences et références musicales des adolescents en s'appuyant sur quelques clins d'oeil au jazz, à la techno ou au rap. Mais surtout, elle tire ses propres racines des rythmes et couleurs de l'Afrique éternelle par l'utilisation, notamment, de nombreuses percussions. A la fois ancré dans le monde contemporain et intemporel du fait de son thème, ce spectacle complet est mis en scène par Serge Bagdassarian. La scénographie et les costumes sont de Philippe Hollevout et les chorégraphies de Cyril Viallon

Là-bas peut-être, qui pour Graciane Finzi "ne serait ni vraiment un opéra, ni tout à fait un ballet", se présente comme le récit d'apprentissage d'une jeune adolescente partagée entre l'Europe et l'Afrique.

 

Liberté hebdo du 24 au 30 janvier 2003

 

Mardi 21 janvier

 

- Depuis quelques jours, on jouait, au Grand Bleu, le nouvel opéra de Graciane Finzi, « Là-bas peut-être », sur un livret d'Emmanuelle Marie. Cette oeuvre, écrite dans le cadre d'une résidence de Graciane Finzi à l'Orchestre National de Lille, est, surtout destinée à un public d'adolescents.

Elle raconte le rêve d'une jeune émigrée africaine qui suit un vent venu d'Afrique qui la ramène au pays, à la recherche de sa vraie Mère. Dans une mise en scène sobre et imagée, avec de chaleureuses projections, de Serge Bagdassrian, le spectacle traduit les ambiances évoquées, avec une sincérité et une justesse captivantes. La musique participe à ces ambiances, avec une simplicité toute naturelle. La direction de Faycal Karaoui la met, fort bien, en évidence...

Le solo de percussion d'Aïko Miyamoto est notamment remarquable; il clôture l'oeuvre avec un émouvant à-propos.

Sandrine Tome est une jolie héroïne, mettant bien sa voix en valeur. L'on apprécie, encore Anne Constantin, Josselin Michalon, Olivier Montmory et, surtout, Sébastien Droy

Mais, la preuve de la qualité du spectacle réside essentiellement dans le silence dans lequel les jeunes l'écoutent.

 

PHOTOS

Quand un enfant voyage

 

Conte musical

 

 

 

 

 

 

 

 

Création mondiale 2004, commande de « Musique à Saint-Quentin-en-Yvelines », APMSQ

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

« Naïf, tendre, onirique mais aussi effrayant, ce conte initiatique image les temps modernes et les rapports humains. Le texte est magnifiquement servi par une musique imaginative et sensible, sachant mettre en résonance les traditions européennes et africaines. »

 

 

Musique de Graciane FINZI - Livret de Gilbert LEVY

Grand choeur des écoles de Saint-Quentin-en-Yvelines (350 enfants)

Maîtrise de Paris direction: Patrick Marco

Le Père et le Sorcier : Josselin Michalon, baryton

La Mère : Valérie Yeng-Seng, soprano

L'enfant: Marguerite Latierre

Récitant: Mario Urbanet

Mise en espace et lumières : Gilbert Lévy

Ensemble Instrumental de la Villedieu

Direction: Pierre-Michel DURAND